La guitare en musique bretonne (4) : entretien avec Erwan Moal

Voici le deuxième des entretiens composant l’armature du travail accompli en 2013 par le guitariste Heikki Bourgault pour son mémoire consacré à « la pratique actuelle de la guitare et de l’instrument accompagnateur en musique bretonne ». La démarche générale, notamment autour du support utilisé pour aborder la pratique de l’instrument, a été présentée dans l’article précédent. Ces entretiens ont été réalisés il y a 6 ans environ ; merci de garder à l’esprit que chacun des intervenants a nécessairement fait son

Organisez partout!

Quand on va à un bal, c’est souvent d’abord pour les artistes programmés, ainsi que pour les gens qu’on pense pouvoir y retrouver, avec qui on va danser, discuter, boire un coup et plus si affinités. Parfois, c’est aussi parce que, pour y être déjà venu ou en avoir entendu parler en bien, on pressent que ce bal là va être chouette, qu’il y aura une belle ambiance, que ça ne va pas sentir le renfermé et la boîte à

On était à Rennes pour le 10e Fest’n’Breizh, le 14 mars 2018!

Le fest-noz étudiant est une forme de tradition à Rennes, et ce, depuis pas loin de 40 ou 50 ans pour certains. Pour autant, ces événements ont tendance à s’essouffler ou franchement péricliter depuis plusieurs années. Interruption (momentanée ou pas), programmations et salles moins grandes, le phénomène se cherche un nouveau souffle. C’est pourtant un type de fest-noz qu’il faut soutenir, notamment à un moment où on cherche à sensibiliser les publics jeunes aux richesses du bal trad, parce qu’il

La guitare en musique bretonne (3) : entretien avec Ronan Pellen

En 2013, le guitariste Heikki Bourgault présentait, dans le cadre de son DEM sous la direction de P. Janvier, un mémoire consacré à « la pratique actuelle de la guitare et de l’instrument accompagnateur en musique bretonne ». Les entretiens publiés ici, dans le cadre de la série d’articles consacrés à la guitare, sont une adaptation de ce travail qui jette un regard pertinent et précis sur la diversité des approches déjà exposée (liens vers les articles précédents). Merci de garder à

#Fest, un coup de jeune souffle sur les parquets

En mars, débute une opération éclair mais de grande envergure. L’objectif : s’attaquer à un des points qui font douter de la pérennité systématique du fest-noz, à savoir la baisse de fréquentation relevée depuis une dizaine d’années chez les tranches d’âge les plus jeunes. Tamm-Kreiz mûrit depuis plusieurs années un projet d’action ambitieuse en termes de sensibilisation et de séduction des nouvelles générations. Teaser vidéos à destination des réseaux sociaux, festoù-noz et showcases dans les lycées avec des groupes aux esthétiques

TrashTrad#004 : le questionnaire à la con de Timothée Le Bour

Parce que faire l’apologie de la cochinchine, jouer des tubes des années 1980 au saxo, réclamer plus d’ouverture des Bretons sur ce qui se fait ailleurs et sous-entendre que l’accordéon ne serait pas vraiment un instrument traditionnel, ça n’a pas de prix… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. La danse dont tu ne te lasses pas : A ton avis ?? La gavotte, bien entendu. La danse que tu regrettes de ne pas danser plus souvent : la cochinchine. La pire honte sur scène : un concert dans l’Est

On était à Bain-de-Bretagne, le 2 février 2018!

Quand une belle initiative avec du sens et du fond rencontre un gros succès, ça fait du bien ! Que dire d’autre de cette jolie soirée d’un vendredi au sud de Rennes ? En crise, en phase de repli, le fest-noz se recentre trop souvent sur les seuls acteurs militants de la culture bretonne. Il est donc heureux que d’autres associations se lancent dans cette forme de rendez-vous festif et populaire. C’était le cas avec ce partenariat entre deux associations d’aide et

On était à Notre-Dame-des-Landes, le 10 février 2018 !

Un grand rendez-vous festif comme il y en a eu tant d’autres, résolus, fraternels, sur le site du désormais défunt projet d’aéroport, cette fois avec cette particularité de laisser se vivre la joie d’une vraie victoire collective et plurielle au long cours, et de marquer une mobilisation forte pour ne pas lâcher sur ce qui s’est construit ici, dans la lutte, comme projets cohérents, viables et positifs pour la suite. Avec, comme à chaque fois et de puis le début,

On était à Coësmes, le 27 janvier 2018 !

L’année dernière, à la faveur d’un week-end un peu désœuvré et d’un courriel pertinemment adressé par les parties prenantes, j’avais traîné mes guêtres et accessoirement mon fils dans un bourg dont le nom et la localisation m’étaient jusqu’alors totalement inconnus… Mais savoir que le bal allait être mené par les sieurs Guichard, Guitton et Malaunay était pour moi une motivation suffisante pour aller me perdre dans un coin improbable. Je concède sans mal un à-priori plus que favorable quand à

Un an!

Un an, c’est-à-dire juste le début. Pas encore de dents (ça mordille déjà un peu, ceci dit), mais une frimousse en devenir avec déjà des traits affirmés, quelques promesses informulées par les parents de choses pour « quand on sera grand », bref un truc qui atteint son premier anniversaire. Et est content d’avoir duré jusque là. On peut dire qu’à certains égards, durer était déjà un objectif en soi. Il n’est pas dit que ça continue, mais on va tout faire