« nations celtes » : le foutage de gueule s’intensifie

Alors voilà, tout est dans le visuel qui orne splendidement cet article un brin ronchon. Il y a un an et demi environ, parmi les tous premiers articles d’IciBal! figurait un pied de nez espiègle à l’approche « celtisante » de l’identité culturelle bretonne. Par l’humour, on entendait pointer assez sérieusement les incongruités et les dégâts induits par cette vision aussi fictive que contre-productive. Mais là… là, on va laisser l’humour et la légèreté qu’il suppose. Précisons d’emblée qu’il ne s’agit (très

le syndrome de l’album Panini

L’année dernière, nous consacrions un article important à la conception unitaire de la danse, ultra dominante en Bretagne. Le syndrome évoqué ici en est une conséquence directe, concrète, très prégnante parmi les danseurs, et s’avère une tentation aussi puissante que dommageable. C’est quoi, le syndrome de l’album Panini? Pour faire simple et à titre de rappel, la conception unitaire a tendance à attribuer à toute forme de manière de danser attestée en un lieu et à un moment donné le

Organisez partout!

Quand on va à un bal, c’est souvent d’abord pour les artistes programmés, ainsi que pour les gens qu’on pense pouvoir y retrouver, avec qui on va danser, discuter, boire un coup et plus si affinités. Parfois, c’est aussi parce que, pour y être déjà venu ou en avoir entendu parler en bien, on pressent que ce bal là va être chouette, qu’il y aura une belle ambiance, que ça ne va pas sentir le renfermé et la boîte à

Buvette mon amour

Chère buvette, Buvette chérie. Je t’écris pour te dire que je t’aime. J’aime comme tu accueilles mon corps fatigué par des danses endiablées, mon cœur troublé par des mazurkas complices, mon âme secouée par une musique qui vient gratter au plus près de ce qui cogne et tremble. J’aime comme tu me désaltères de bières locales, que tu me réchauffes et me requinques de café, que tu me nourris de croque monsieur ou de galette saucisse. J’aime tes bénévoles dévoués

Raphaël Chevalier

Soyons clairs, IciBal! n’a pas vocation à accueillir une rubrique nécrologique. Et puis, le plus souvent, d’autres que nous seront plus à même de rendre un hommage approprié aux gens qui disparaissent. Mais là, bon. On se sent touché, on dit un truc. On ferme trop souvent sa gueule dans ces moments là, sous le prétexte par ailleurs très légitime que c’est assez vain, qu’il n’y a pas grand chose à dire. Mais là, bon. Alors voilà. Le violoniste Raphaël

Jean-Michel Guilcher (1914-2017)

Il a fini par partir. Jean-Michel Guilcher, figure déterminante et indépassée de la recherche sur la danse traditionnelle. En basse Bretagne et pas que. Vous lirez de beaux compte-rendus de son parcours, de son apport, de son travail, bientôt, ailleurs, partout, n’ayez crainte. Nous, on n’est pas là pour ça. On va surtout vous dire merci, M. Guilcher.