Yaouank 2018 : vous y étiez, vous en parlez !

Comme ça avait donné des choses intéressantes l’année dernière et qu’on trouve que décidément ça a plus de sens d’avoir plein de voix différentes pour commenter un événement comme Yaouank plutôt qu’un seul avis, on a relancé la collecte des impressions des uns et des autres pour cette édition 2018. Encore trop peu de réponses pour avoir un panorama représentatif sans doute, mais des gens qui ont pris le temps de dire, insistant sur des aspects différents ou bien donnant un point de vue différent (voire opposé) sur un même sujet. On travaillera sans doute pour la prochaine édition à mieux anticiper et communiquer sur cette démarche de collectage « à chaud » en prévision d’un article collectif. Pour ceux qui voudraient malgré tout donner leur avis, même maintenant que l’article est paru, vous pouvez toujours échanger sur le forum, il est fait pour ça…. Merci à tous ceux qui ont contribué à cet article!

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Moment exceptionnel, une quantité d’artistes réunis au même moment dans un même endroit le tout pour 16€.
Petite frustration parfois lorsqu’il faut choisir entre tel et tel groupe… on ne peut pas tout voir, mais c’est le jeu.

J’ai aussi envers les bénévoles qui œuvrent toute la soirée, ainsi que pour toutes les personnes ayant de près ou de loin un lien direct avec Yaouank,  une reconnaissance et gratitude toute particulière, sachant, le travail et la volonté qu’il faut pour mettre en place un tel événement. Bravo et merci à eux.
Pour moi le seul bémol : le son.
Il était difficilement possible voir impossible de converser avec autrui sans crier, enfin je devrais dire hurler, conversation inaudible… Bien que d’excellente qualité, le son était beaucoup trop élevé et pour les personnes ayant une ouïe développée c’est particulièrement irritant, sans parler de ceux qui ont des problèmes auditifs, ce qui doit être encore pire, le tout pendant autant d’heures….  Il est d’ailleurs facile de le vérifier sur les vidéos qui ont été filmées.
L’année prochaine, je ferai comme beaucoup ont fait cette année, je porterai des boules quiès, ce que je trouve plus que dommage.
Myriam

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L’excitation est à son comble. Je trépigne devant les portes d’entrée. Une fois arrivée, je retrouve enfin avec la même joie intense le plancher de Yaouank. Retrouver les copains, la musique qui enivre, le rythme cardiaque qui se cale sur le rythme de la musique. La transe.

Cette année, pour la 20ème édition, je m’attendais à quelque chose d’extraordinaire que je n’ai pas eu. Ce sera la seule petite déception de la soirée. En contre partie, j’ai eu le bonheur de retrouver sur scène des groupes que je n’avais pas vus depuis si longtemps. Je navigue entre les 2 scènes au gré des groupes. Mes pieds et mes mollets commencent à fatiguer, mais ce n’est rien comparé à l’ivresse de ce que je vis. Je repars au creux de la nuit, les tympans battants et les jambes en coton. mais j’ai le coeur et la tête pleins de souvenirs et de joie en pagaille ! Merci Yaouank et bon anniversaire !

Susan

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« Le plus grand fest-noz de Bretagne » a débuté cette année sur une touche d’ironie. Vous pensiez gagner du temps à l’entrée en ayant acheté votre place en ligne ? Que nenni. La file « avec billet » s’étendait dans le froid du parking, tandis que celle « sans billet », en achat sur place, était inexistante. Mais qu’importe, « le plus grand fest-noz de Bretagne », cela signifie aussi croiser sans arrêt des visages familiers, des connaissances, des potes, et ce fut le cas dès notre arrivée, de quoi faire passer le temps dans la bonne humeur jusqu’aux contrôles de sécurité.
Cette année, « le plus grand fest-noz de Bretagne » a pour moi été placé sous le signe du plaisir renouvelé, et non de la grande nouveauté. Une programmation alléchante, basée sur des valeurs sûres, avec des groupes que l’on apprécie toujours grandement de revoir/réentendre : Veillon-Riou, Dour/Le Pottier Quintet, Le Bour/Bodros, Landat/Moisson, Hamon/Martin Quintet, sans oublier l’énergie folle de Gwenfol (déjà appréciée le week-end précédent à Haute-Goulaine) et de Carré Manchot 97. Énergie qui circule entre les musiciens, sur scène, et qui nous parvient intacte dans ce gigantesque hall du Parc des expositions. Au passage : mention spéciale à Ourawen pour les divers avant-deux lancés, avec une belle réceptivité du public. Avant-deux’s not dead ! Là aussi, une belle énergie, des arrangements au poil et de chouettes sonorités. Tout au long de cette après-midi/soirée/nuit (ce n’est pas rien), j’ai d’ailleurs beaucoup plus écouté (et parfois souffert du volume sonore…) que dansé, restant partagée entre un état de transe parfois favorisé par cette foule immense et au contraire un plaisir gâché par des pieds écrasés, des coups de fesses, de coudes, et des danseurs « seuls au monde » et peu précautionneux de ce qu’il se passe autour d’eux. Et je ne vous parle pas de ceux qui dansent soit très bourrés, soit un verre à la main, nous arrosant au passage… soit les deux en même temps ! Mais c’est aussi ça, Yaouank. 9 000 personnes, c’est tout autant de profils et de façons de vivre cette expérience. Chacun y trouve son compte et c’est peut-être ça qui fait le succès de cet événement.
« Le plus grand fest-noz de Bretagne », c’est donc aussi des groupes plus « commerciaux », ou disons « grand public » pour rester dans le politiquement correct, telle que la création entre J.-C. Guichen, Dan Ar Braz, Denez Prigent et le Bagad Perros. Il en faut pour tous les goûts. Le mien m’a portée à aller faire danser mes papilles sur une galette-saucisse et de bonnes frites. Le moment idéal, puisqu’on a pu être servis en deux secondes et trouver une grande table pour passer un bon moment, sur fond de War-Sav et de Hashimoto-Ogawa (belle découverte, de super musiciens qui n’ont rien à envier à certains groupes bretons, et de super danseurs).
« Le plus grand fest-noz de Bretagne » est aussi en toute logique « le plus gros rassemblement de potes ». C’est toujours l’occasion de revoir des copains des quatre coins de la France. Certains avec qui l’on passe la quasi-totalité de ces 12 heures de fête, et d’autres que l’on ne croise que dix minutes en bord de scène, juste le temps d’échanger les dernières nouvelles. Et comme notre petit groupe n’était pas au complet, on a lancé un cyber-apéro-vidéo avec des amis résidant en Angleterre. Le fest-noz et l’amitié (et l’apéro) n’ont pas de frontière !
Cheers ! Et joyeuse vingtaine à ce « plus grand fest-noz de Bretagne » (ça va, vous l’avez assez en tête ?) unique en son genre !

Chloé

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Une belle édition globalement (il faut dire que j’ai pu en profiter pleinement par rapport à certaines années !) avec une programmation intéressante !

Arrivé pendant Dour-Le Pottier Quintet (je n’en ai pas vraiment profité, je collais des affiches…. donc aucun avis sur leur passage) et parti après Kaïffa (en passant par la buvette VIP avec un compère !).

Les beaux moments de la soirée : le nombre d’avant-deux sur la grande scène !!! (Kendirvi / Ourawen / Kaïffa) ça avait de l’allure de voir tout ce monde là danser !

Mes coups de coeur : Ourawen, Gwenfol (je me suis rendu compte que je connaissais tous les morceaux par coeur….un vrai fan !), DS band, la démo de Gouren pendant le passage de Plantec, Kaïffa. Je n’ai pas eu le temps de tout voir, j’ai aussi passé du temps à boire des coups avec les amis !!

Les bémols : pas emballé par le passage de JC Guichen, je ne suis pas resté très longtemps. Peut-être un manque de chanteurs ? Je n’ai pas vu de kan ha diskan ni de chant à répondre….

Le prix est très raisonnable pour une programmation de cette envergure. 15 euros (ou 20 euros) pour 12 heures, je pense qu’il y a peu de festivals qui peuvent en faire autant !

Nicolas

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Encore une belle édition cette année avec une diversité de groupes toujours aussi intéressante.  De bons moments passés avec les amis habitués des fest-noz et d’autres que l’on voit moins souvent. Tout le monde se retrouve pour cet événement .

Cela dit, quelque points négatifs  sur cette édition.

Le prix était de 15 € sur réservation et 20 € sur place…. j’ai connu Yaouank avec un prix de 12 € sur réservation et 15 sur place… bien que ce soit justifié vu l’ampleur de l’événement il serait bien que ça ne monte pas plus, car cela commence à devenir cher pour un fest-noz (même si grand).

Les stands de nourriture étaient moins diversifiés. On n’a eu le droit qu’à la traditionnelle galette saucisse et barquette de frites (très grasses), alors que les années précédentes des stands plus diversifiés étaient présents ( tout le monde n’aime pas forcément les frites et la galette). C’est une offre trop limitée quand on sait que l’on ne peut pas rentrer avec notre propre nourriture1 . De même, pour les stands de boisson, pourtant nombreux : on aurait aimé un peu plus de choix (où étaient les stands de Lancelot???).

Bien que la programmation fut très bonne, on aurait aimé voir des groupes tels que Plantec ou Kaiffa passer moins tard dans la nuit… 3h30 le matin, ça commence a être difficile de tenir.

Malgré tout cela, encore une belle édition et un très bon moment.

Kévin

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Nous étions contents de revoir les anciens groupes (Carré Manchot, Gwenfol) , et toujours l’éclectisme de la programmation qui démontre encore une fois la richesse de la musique bretonne. La gratuité pour les jeunes de moins de 18 ans est une excellente idée. Un parquet de 9,000danseurs est toujours aussi impressionnant, avec autant de sourires et de joie. Ça danse parfois maladroitement, mais toujours avec le plaisir d’être là, ensemble. Des points négatifs : 105db sur Natah big band, ne serait-ce pas un peu trop fort ? Des problèmes d’équilibrage de son sur certains groupes (parfois il manquait la voix, ou bien l’accordéon… ), et aussi un manque de chanteurs de kan a dis kan. La prestation de Denez Prigent nous a déplu, comme il y a 2 ans (danser la gavotte en décalé, hum !!!), pourtant un public vient car son nom est sur l’affiche (« pour 2 malheureuses chansons » disaient les petites dames dans les gradins …). Malgré cela, Yaouank est une date qu’on ne loupe pas, et on sera là en 2019.

Philippe et Aurélia

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Mon 20e Yaouank… Hé oui hé oui, ça ne nous rajeunit pas !!! Mais c’est pas grave . Ce Yaouank là, il avait un gout de madeleine de Proust, comme un flashback 15ans en arrière dans la folle chaleur du liberté a taper du pied sur le « loup des hacks » et a savourer la douceur métissée d’un tour en Guadeloupe. Gwenfol , Carré ’97, on y était et quel pied !!! Un autre groupe fêtait ses 20 ans : Kendirvi, qui nous a fait le plaisir de finir son passage par la légendaire Magic circus Gavotte… ça faisait longtemps !
Yaouank, c’était aussi l’occasion de découvrir pour la première fois en très grand Ourawen, le music hall en avant-deux, deux fois de suite félicitations !! Sans oublier des duos, certains tous neufs comme Le Gall-Carré/Moal,  d’autres plus rodés comme Le Bour/Bodros ou bien Landat/Moisson. Quelle énergie à 2 sur une si grande scène !

Le hall 5 n’était pas en reste, même s’il est difficile parfois de faire son choix. Le passage de Talskan était vraiment très chouette …. ça promet dans quelques temps !

Bref, encore une bien belle édition avec un record de fréquentation à 9000 danseurs, du monde au stand Tamm-Kreiz, des sourires, du plaisir…  Bravo tout le monde !

Mon souvenir 2018 : Incontestablement, le laridé-gavotte de Carré en tout petit rond qui dépote d’enfer ….et l’idée que  Akiyo ‘ka ait pu les rejoindre en cours de set (là, on aurait rêvé… un jour, qui sait !) et « mon » cher fisel !

Virginie

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Un extrait de mes premières impressions telles que je peux les décrire, de façon non exhaustive… Bien que fréquentant régulièrement les fest-noz, c’était mon premier Yaouank.

Pour ce qui est des côtés positifs, je trouve que Yaouank est un événement marquant et important pour mettre en lumière la culture bretonne, montrer que la tradition investit toutes les générations, en particulier les jeunes à cette occasion. De même, la logistique et l’investissement des bénévoles sont supers. J’ai aussi été surprise (et amusée, car je n’en serais pas capable) de trouver des gradins, pleins des gens venus, pour plusieurs heures, juste écouter une musique faite surtout pour danser et voir tous ces danseurs bouger sur le même rythme. Enfin, on peut profiter de plein de groupes de musique de styles différents (et ne pas tout aimer…) et les 2 grands écrans, c’est très bien.

Concernant les côtés moins agréables, j’ai trouvé d’abord que les passages des groupes étaient trop « express », on n’avait pas assez de temps d’en profiter, même plusieurs formations passaient sur les 2 scènes. C’est plus difficile pour les musiciens d’établir un contact avec les danseurs. Ensuite, vraiment, ce qui m’a gêné, même rendue mal à l’aise au début, c’était le côté « trop ».

Trop grand, trop fort, trop de monde. Pour moi, danser, c’est partager, établir des moments de complicité. Et là, à peine arrivée, j’ai perdu de vue les amis avec qui j’étais venue ; on peut donc, et donc, paradoxalement, sen sentir seule malgré la foule. Usine à danser, côté « industriel » du fest-noz… Et puis, à partir d’un moment, beaucoup de verres de bière sur 2 jambes s’invitaient dans les chaînes et j’ai bien cru, plusieurs fois, bénéficier d’un shampooing  revitalisant… on a préféré partir.

Alice

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Votre groupe/artiste préféré/découverte/coup de coeur de la soirée :

Pas de grande découverte pour ma part, cette année. En terme général, on retrouve essentiellement les mêmes musiciens tous les 2/3 ans, voire même tous les ans pour certains. C’est le cas de Jean-Charles Guichen, qui a dit lui-même avoir participé 16 fois (si je ne me trompe pas) sur 20 ans de festival. Mes moments préférés ont été ceux avec les groupes que j’apprécie particulièrement comme Kaïffa, Plantec,…

  • un moment de danse particulier

J’aime beaucoup les danses en chaîne, quand on se croise et qu’on voit les visages des danseurs les uns après les autres. Sourire et recevoir plusieurs sourires en retour. Le partage simple d’une danse.

  • l’ambiance générale, le public, les danseurs, la buvette, les stands

Je trouve l’ambiance générale assez familiale, une diversité d’âge chez les danseurs/spectateurs mais aussi chez les musiciens/chanteurs où tout le monde à l’air d’y trouver son compte. Ceux qui ne connaissent pas forcément la danse peuvent facilement s’intégrer et apprendre quelques pas. Arrive un moment dans la soirée où ça devient compliqué de danser, car il y a trop de monde. Si on veut éviter les coups de coudes, c’est le moment d’aller écouter dans les gradins ou boire une bière.

  • les prix et l’organisation

Le prix a subi une certaine augmentation depuis 3 ans mais il me paraît cependant cohérent avec la durée de la soirée, la qualité des équipements, des groupes et de l’organisation. En revanche, je trouverais cela intéressant de faire payer les 12-18 ans, ne serait-ce que 3€, pour freiner la minorité d’adolescents venant exclusivement pour boire. La soirée est bien organisée. Ayant été bénévole pendant quelques années, j’ai pu voir la quantité de choses à mettre en place pour qu’une telle soirée puisse fonctionner. C’est assez impressionnant d’ailleurs.

  • cette édition par rapport à vos souvenirs des éditions précédentes

Une très belle affiche, avec des groupes aux univers différents. Malgré cela, j’ai moins dansé que d’habitude, préférant discuter un peu plus loin avec les amis car la sono est extrêmement forte (comme tous les ans…).

  • les bonnes surprises de la soirée

4 avant-deux de Bazouges dans la soirée ! Un record ! Une danse que j’adore et que l’on voit assez peu en fest-noz.

  • les moments chouettes entre amis, retrouvailles et convivialités éphémères

Pour moi Yaouank n’est pas un « fest-noz de 12h » mais plutôt un lieu où chaque année je retrouve des amis de toute la Bretagne et d’ailleurs. C’est un before le samedi midi et un after le dimanche, pour profiter de ce beau week-end ensemble. C’est de la danse, de la musique, de la bonne humeur, des amis, de la bière, des rires. C’est aussi une danse partagée avec un/une inconnue, un sourire, des images et souvenirs gravés.

Florence

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2018, les 20 ans de Yaouank. Pour moi, ma 12ème édition. En 2007, le visuel de l’affiche était accompagné de : « fig.9 la chatouillette et plus si affinitek ». La main du type sur l’affiche à hauteur de fesses et les yeux plantés dans le décolleté de la fille, je me dis que les temps changent depuis #metoo. Et que le festival a l’air de mieux vieillir que ses visuels.

12 années sans rater une édition. Et les copains qui commencent à me dire que ce n’est plus de mon âge mais qui ont du mal à me suivre niveau énergie. Yaouank, c’est mon marathon de la danse à moi.

Sauf que je l’affronte sans bananes ni fruits secs, vu qu’on n’a plus le droit d’entrer avec de la nourriture, et que mon frangin ne pourra pas m’en apporter. Ah ben si, finalement, cette année, on a le droit de s’amener des provisions parce que vous comprenez « on ne va pas vous laisser danser comme ça pendant 12 heures ». Je m’étais habituée à carburer à la galette saucisse et à la bière, ça fait un choc.

Cette année, j’ai aimé :

Le retour des copains qui avaient déserté Yaouank et ceux que je n’avais pas l’habitude de croiser à Rennes.

La bière Coreff IPA.

L’accueil des bénévoles même quand ils ne savent pas servir la bière Coreff IPA.

La buvette et son lot de rigolades, mais pas trop longtemps parce que j’entends Hamon/Martin Quintet qui commence.

Hamon/Martin Quintet.

Le mec qui portait un t shirt « mafia bretonne ».

Danser plein d’avant deux.

Les duos de musiciens. Simple. Basique. Landat/Moisson, Le Bour/Bodros, Le Gall Carré/Moal.

Ourawen dans le hall 9.

J’ai moins aimé mais pas détesté non plus :

Dour Le Pottier Quintet (WTF ? je les adore d’habitude).

Fuir le hall 9 entre 22 heures et minuit sauf si on adore les auto tamponneuses.

JC Guichen et ses invités ambiance héritage des celtes so 90’s.

Noon avec ses sons électros pas originaux.

Refuser d’apprendre à danser à des mecs bourrés.

Se faire piquer son ecocup hall 5.

La programmation sans outsiders du fest noz (ça danse aussi hors Bretagne).

Au fait, tu fais quoi en novembre 2019 ?

Agnès

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J’ai été surpris par la brièveté des temps de passage (45 minutes, soit 4-5 danses en moyenne), ce qui n’est vraiment pas suffisant pour explorer convenablement l’univers musical d’un groupe. Ça a peut-être toujours été ainsi mais lors de cette édition ça m’a particulièrement frappé. Côté découvertes, les jeunes comme moi ont eu la chance de voir pour la première (et dernière ?) fois en live le groupe mythique Carré Manchot : eh bien ils ont carrément la patate !

On n’a pas pu s’empêcher de remarquer le retour en grande pompe du duo Landat/ Moisson : je crois que plus la formule est simple (ici duo accordéon/chant), plus c’est impressionnant de voir des milliers de gens danser dessus.

Côté coup de coeur, c’est Talskan qui remporte la palme, pour sa formation chaleureuse et dynamique. Enfin pour les moments insolites je ne pourrai pas parler de la création de JC Guichen ; War Sav se produisant sur l’autre scène ont eu raison des binious. Je n’oublierai pas par contre ce couple de japonais chantant en breton (Hashimoto/ Ogawa) ni cette fillette (Iris Ha Papaotred) faisant danser les foules du haut de ses 10 ans.

Ha oui et pour finir : il est toujours marrant de constater que chaque édition de Yaouank comporte tout à fait par hasard sa danse de prédilection. Quand on tombe sur l’année du plinn, c’est pas de chance : au bout du 9ème de la soirée on se surprend à pousser une petite gueulante “mais concertez vous un peu m*rde !”. Cette année, point trop de redondances. On pourrait dire que c’était l’édition du kas ha bar (3-4 dans la soirée), ce qui permet au moins de préserver nos petites guiboles.

Si Yaouank présente une richesse musicale incontestable on peut en revanche regretter le manque de diversité dans le choix des danses. Si vous n’avez jamais vu un galop nantais de 4000 personnes, retentez votre chance l’année prochaine, ça vaut le détour !

Victor2

crédit photo (pour le saccage visuel de l’entête d’article) : Eric Legret (à qui nous présentons toutes nos excuses pour ce détournement du meilleur goût)…

  1. Kévin n’a pas dû voir le stand de restauration végétarienne qui proposait de très bons sandwichs et soupes, selon des gens croisés à la pause clope dans le froid glacial…
  2. Cet avis est extrait d’un texte un peu plus long et plus large sur Yaouank, au delà de l’édition de cette année. Vous êtes cordialement invités à en consulter l’intégralité sur le forum IciBal…. et à laisser vos propres impressions, si le coeur vous en dit.