TrashTrad #010 : le questionnaire à la con de Fañch Oger

Demander son avis à un chanteur, c’est risqué (cf. le trashtrad de son compère Lors Landat), mais il faut savoir vivre dangereusement. Artiste au timbre et à l’identité forte, Fañch Oger est de ces chanteurs dont on se souvient. On s’est essayés avec lui à notre petit jeu préféré de questions/réponses à chaud.

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La danse dont tu ne te lasses pas : l’hanter dro

La danse que tu regrettes de ne pas danser plus souvent : le bal fisel

La pire honte sur scène : un texte qui tombe et tu te retrouves sans les paroles et donc blablabla…

Le meilleur moment sur scène : ça arrive quand même un paquet de fois… J’aime les fins de concert, quand tout s’est bien passé, que le public était au rendez-vous, et surtout qu’on a été bien ensemble sur scène entre musiciens.

La personne avec qui tu aimerais jouer ou chanter : Y’en a plein, tout est question de rencontres. Cela faisait des années qu’on avait envie de chanter ensemble Lors [Landat] et moi, et je suis super content qu’on commence.

Le meilleur souvenir de la buvette : après la fermeture, en général (rires)

Un exemple de mauvaise idée trop souvent utilisée en musique trad à danser : c’est difficile, comme question. Je pense que ce n’est pas évident de faire des  arrangements qui collent avec les rythmiques ou avec les danses. C’est vrai pour tous les styles de musique. On peut vite tomber dans la lourdeur, parce qu’un instrument prend trop de place, par exemple.

La personne que tu admires tellement que tu n’oseras jamais le dire : Ben maintenant que je l’ai fait, je peux le dire… J’ai admiré EriK Marchand pendant très très longtemps, et comme on a travaillé ensemble dans le cadre de la Kreiz Breizh Akademi 3, j’ai pu démystifier le personnage et avoir une image beaucoup plus juste des qualités de l’homme qu’il est.

[question troll] : Dis donc, quand on joue du trad, c’est forcément qu’on pense que c’était mieux avant, non ? Ben là, on est en plein dans ce que véhicule le mot « trad » comme image… Erik Marchand parle souvent de musiques populaires vivantes, et moi j’aime bien cette idée là, parce qu’elle bouge tout le temps.

Un métier que tu as fait en dehors de la musique : animateur socio-cul [turel].

Un truc que tu ne pensais pas faire avant de devenir chanteur : Chanter aux Vieilles Charrues !!

Un métier que tu aimerais faire si tu ne faisais pas de la musique : paysan.

Une anecdote avec un psychorigide de bord  de scène : « mais euh, vous ne pourriez pas faire un avant-deux de travers ? On l’a appris la semaine dernière avec le club et  on aimerait bien le danser »…

Un organisateur de bal à valoriser : difficile à dire, je ne fais pas assez de musique à danser.

Un groupe injustement boudé par le public ou les organisateurs : Je pense à Laurent Jouin, qui est un chanteur que j’adore, et que je n’entends pas assez chanter.

[Bien qu’insuffisamment enclin à déclamer les ritournelles de vieux chanteurs de gauche devenus « socio-libéral compatibles », Fañch Oger participe à de beaux projets dont vous pouvez guetter les interventions en scrutant régulièrement sa page Tamm-Kreiz.]