Du beau monde, et beaucoup de monde, c’est le moins que l’on puisse dire. En ce samedi soir où les gars d’Oriaz organisaient leur premier fest-noz de Noël pour fêter la sortie de leur album, il faisait décidément très chaud sur les bords de l’Erdre.
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D’ailleurs, il valait mieux ne pas arriver en retard, faute de quoi on se retrouvait bloqué à l’entrée. Pour ça, il fallait trouver facilement le lieu du bal, ce qui n’était pas évident vu la quasi absence de fléchage pour une salle par ailleurs excentrée et déjà mal indiquée d’ordinaire. La soirée commençait à 20h, et apparemment il y avait déjà énormément de monde dès l’ouverture des portes. Et tant mieux pour Kiñkoñs, qui ouvrait les hostilités. Reste qu’après avoir vadrouillé dans les environs jusqu’à trouver la salle, puis peiné à trouver un endroit où se garer, tellement il y avait de la bagnole partout, on arrive enfin à l’entrée, avec une question rare en fest-noz, surtout sur les coups de 21h : est-ce qu’il reste de la place? Bon, on aura raté Blain/Leyzour mais on rentre parmi les derniers avant que ça commence à bloquer, pour cause de jauge légale remplie.
Il faut dire qu’en plus d’une concurrence qu’on qualifiera de raisonnable ce samedi, il y avait ici une belle affiche : le groupe Oriaz fêtait la sortie de son premier album et invitait nombre de copains éminents. Comme il est de coutume en pareil cas, un seul passage par groupe et pas très long pour laisser du temps à tout le monde. Une grande salle de 600 places environ, d’ores et déjà remplie à ras bord et portée par une belle ambiance. Des danseurs venus d’un peu partout, de tous les départements bretons (et on même reconnu des Sarthois dans la foule), au point qu’on en vient rapidement à se demander s’il y aura suffisamment de monde ce soir dans les autres festoù-noz , parce que, vraiment, il y a beaucoup de monde…
Outre le plaisir de voir les gars d’Oriaz sur scène, aussi contents d’accueillir musiciens et danseurs que de fêter leur disque à proprement parler, on a notamment eu la chance rare de chanter dans la ronde avec Sylvain Girault (un vrai beau moment, ça répondait). Bon, ça avait beau avoir du mal à circuler un peu entre le bar et la salle, et parfois c’était compliqué de danser à l’aise, mais on ne va pas se plaindre, la fête était réussie et il n’est pas si courant ces temps-ci qu’une soirée, même avec une très belle affiche, même dans une salle plus petite, fasse le plein comme ça. Et puis, il y en avait (presque) pour tous les goûts, de War-Saw à Plantec, des Sonerien Du à Hamon-Martin en passant par le duo Lhoro-Pasco/Badeau. La sono était forte mais plutôt bonne étant donné l’acoustique de la salle. On aurait bien continué mais bon, il a fallu que le dernier groupe écourte son set, et puis retrouver sa voiture et rentrer.
En dehors du contexte de sortie de cd, la soirée était annoncée comme étant la première édition du fest-noz de Noël. Vu le succès rencontré, on est en droit d’espérer que tout le monde remette ça l’année prochaine…
Crédits photo : Norbert Fest-Noz et Louis Ramin