Apnéiste fasciné par le grand bleu, skater, fan de Kaki King et de Jeanne Added entre autres, berrichon revendiqué, bourréiste émérite au sein notamment de La Machine mais pouvant s’exporter avec des groupes phares comme Blowzabella, Greg Jolivet cultive une identité kaléidoscopique. On est allé le rencontrer à La Borne en plein Berry pour entrer en OVNI (Osmose Viellistique Non Identifiée). Et pour se taper un quart d’heure de franche rigolade avec notre questionnaire à la con.
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La danse que tu regrettes de ne pas danser plus souvent : la mazurka parce que je la plante quasiment tout le temps.
La danse dont tu ne te lasses pas : la scottisch parce que tu peux faire 4 pas tout le temps, les 4 pas ça me permet d’être dans le mouv’ et de pouvoir être dans le rythme toutes les 6 mesures (1,2,3,4… 1,2,3,4… 1,2,3,4).
La danse que tu aimerais apprendre : les danses de Vendée parce que ça envoie le boulet.
L’air trad que tu aimerais jouer moins souvent : la valse écossaise en boeuf : quand j’ai envie d’aller boire un coup et que même si tu es derrière tout le monde, quelqu’un vient te demander une valse écossaise.
Ton meilleur souvenir de buvette : Saint-Chartier évidemment. Ado, quand on tapait le boeuf avec des vielleux et des cornemuseux et qu’on allait chercher des bouteilles pour les copains plus grands que nous pour que ça joue le plus longtemps possible.
L’air trad (ou pas) que tu ne te lasses pas de jouer : C’est tout nouveau, c’est un morceau de François Robin, un branle de Noirmoutiers que je joue dans le trio Robin Jolivet Padovani.
Un grand moment de solitude sur scène : hier soir, on m’a demandé si je pouvais jouer Matmatah ou plus exactement » Matamah »
Le meilleur moment sur scène : c’est quand j’ai joué avec Kaki King en 2010 et avec Preston Reed il y a 3 ans.
La personne que tu admires tellement que tu n’as jamais osé lui dire : il y en a plein, mais il y a un groupe #numberone #lagrandeclasse #toutescatégoriesconfondues, c’est Hamon Martin quintet. Quand je suis avec eux, généralement je suis timide et je ferme plus ou moins ma gueule.
Le come back le plus attendu en 2019 selon toi : les Spice Girls, Manau ou le jean javellisé ? Du moment que ça ressemble à une combinaison de plongée, ça me va. Les Spice Girls.
Un métier que tu as fait en dehors de la musique? Animateur de colonies de vacances avec Thierry Pinson (ndlr : complice accordéoniste de Rue Pascale).
Le truc que tu ne pensais pas faire avant de devenir musicien? Je ne pensais pas jouer avec plusieurs genres de cornemuses. Au niveau de l’accordage de la vielle, c’est pas évident, ça fait du boulot.
Un métier que tu aimerais faire si tu ne faisais pas de la musique : prof de yoga. En mettant des bourdons de cornemuse en fond sonore.
L’instrument que tu aimerais apprendre à jouer? je joue de la guitare mais très mal. Le si m’a toujours profondément emmerdé donc je joue avec une guitare à 4 cordes. Je devrais peut-être essayer la basse.
Pendant un bal, quand tu ne joues pas, tu es plutôt buvette ou parquet? la buvette, je n’y vais plus depuis 3 ans, ça me gonfle profondément. J’ai un peu fait de buvette à Parthenay au BAO pendant qu’un groupe de post rock jouait, Parkmètr, que j’ai kiffé. Sinon, je papote énormément.
Le meilleur conseil qu’on t’ait donné pour la pratique de ton instrument : on m’a souvent dit « C’est bien quand vous jouez pas ».
Une anecdote avec un psychorigide de bord de scène : en boeuf, je joue une mazurka bien swinguée java, un peu rapide comme ça se fait chez nous. Et la, le monsieur m’a incendié, il m’a demandé une vraie mazurka. Je n’ai pas compris alors j’en ai fait une deuxième plus lente. Et la le monsieur avait un sourire ! Comme quoi, pour la mazurka, il faut faire comme la bourrée 3 temps auvergnate. Il faut faire une moitié et jouer de plusieurs façons.
La chose que tu es content d’avoir fait pour une initiative que tu soutiens : j’étais super content de jouer au festival de skateurs « Epipapu » à Châteauroux. Il faudrait qu’ils mettent un peu plus de bitume dans les rues maintenant que Nicolas Hulot est parti. Ils pourraient arrêter de mettre des pavés pour les remplacer par une bonne plaque de bitume. Tout le monde pourrait skater, ce serait pas mal.
Un organisateur de bal à valoriser : les jeunes organisateurs en général et spécialement le bal des petites maraichines avec Eloïse Buton. C’est mon côté vendéen qui ressort. On est trop bien la bas, c’est les vacances.
[Alors OUI, on peut être musicien berrichon, vielleux et même aimer les reprise de standards de la pop kitsch des années 70 et avoir quand même droit à une fiche TK. Mais comme vous pourrez le constater, celle de Grégory est scandaleusement sous-documentée. Alors rendez-vous chez la concurrence du style AgendaTrad pour surveiller les activités du monsieur, dans La Machine, le trio Robin/Jolivet/Padovani par exemple…]