Janick Martin fait partie de ces musiciens discrets mais qui sur scène explosent de talent et d’expression. Joie en partage et investissement total.
En vrai, Janick est aussi un gai luron doté d’un humour et d’un sens de la répartie qui ne laissent aucun zygomatique insensible. Entre sérieux et second degré, il a répondu à nos questions avec naturel et le sourire.
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La danse que tu ne te lasses pas de jouer : la ridée
La danse que tu regrettes de ne pas danser plus souvent : le tango
La pire honte sur scène : une courroie main gauche qui explose
Le meilleur moment sur scène : quand tout roule
La personne avec qui tu aimerais jouer ou chanter : Elle est morte. J’aurais bien voulu faire un truc avec Mickaël Jackson mais il est mort. Enfin, on ne sait pas trop…
Le meilleur souvenir de la buvette : Il y en a eu beaucoup. Un beau souvenir de buvette, c’est le jour où on était tellement heureux d’être avec les gens qui étaient autour de cette buvette, que l’on a quasiment oublié d’aller jouer. Mais c’était il y a longtemps !
Un exemple de mauvaise idée trop souvent utilisée en musique trad à danser : Parfois l’utilisation du cajon qui marque tous les premiers temps ou les poupoum tacatac des plins. Ça peut vite me saouler !
La personne que tu admires tellement que tu n’oseras jamais le dire : Étrangement, je crois que ce sont les personnes avec qui j’ai la chance de jouer. Je n’ai pas encore pris le temps de le leur dire. Il ne faut pas que je le leur confie trop tôt, ça pourrait changer un truc, donc autant attendre un petit peu, voire le plus tard possible.
Un métier que tu as fait en dehors de la musique : Je n’en ai pas fait d’autre, mais ce n’est pas ce métier que j’avais envie de faire avant de me consacrer à la musique. Au départ, je voulais être comédien !
Un truc que tu ne pensais pas faire avant de devenir musicien : Voyager, prendre des avions et débarquer dans des endroits que je ne connaissais pas.
Un métier que tu aimerais faire si tu ne faisais pas de la musique : J’ai laissé tomber l’idée d’être comédien, mais peut être que j’ouvrirais une boite avec mon fils et on inventerait des modèles de Lego.
Une anecdote avec un psychorigide de bord de scène : Il y en a souvent… pas plus tard qu’avant-hier, d’ailleurs ! J’ai du mal avec les gens qui te posent des questions mais qui n’écoutent absolument pas ta réponse. Ils te posent une question qui n’en est pas une, qui est une affirmation : « Ah tu utilises quand même un instrument assez élaboré, trois rangs, tu en es content ? »… Et là, tu n’as pas le temps de répondre parce qu’ils te disent tout de suite « parce que moi, je trouve que c’est un peu dénaturer l’instrument diatonique que de mettre autant de touches, mais ce n’est que mon avis… » Et c’est pénible cette conversation qui n’en est pas une, qui dure super longtemps alors que tu as juste envie d’aller boire un verre avec tes potes qui sont à côté.
Un organisateur de bal à valoriser : Il y en a beaucoup. Je trouve que l’initiative de Philippe Plard d’organiser un nouveau festival à Acigné est très intéressante. Et comme c’est nouveau, il faut qu’on en parle ! Avec « À la Zim!« , on organise aussi des événements qu’on a envie de valoriser, comme les rendez-vous « à la Zim Boum Boules » au Lorrain, à Nantes, par exemple.
Un groupe injustement boudé par le public ou les organisateurs : Moi, j’ai envie de pointer les groupes que j’aime bien mais avec qui on ne partage pas la scène assez souvent, qu’on ne croise pas assez souvent, comme Spontus par exemple, ou les Pennoù Skoulm. Et j’ai découvert un truc super il y a peu : Planchée, avec Emmanuelle Bouthillier, Dylan James et Yannick Laridon. C’est vachement bien.
[Vous pouvez aller écouter Janick, dans de nombreux projets n’incluant pourtant aucun cover band de groupe pop, en consultant par exemple sa fiche Tamm-Kreiz].