Il ne porte pas de marcel, ne raconte pas de bêtises dans le micro, alors forcément, quand le duo Le Bour/Bodros anime une soirée, on aurait tendance (en dehors de toute considération musicale) à davantage prêter attention à son compère Timothée Le Bour… à tort. Youen Bodros, sous son air sage, a une capacité à faire marrer, à se moquer (gentiment, bien entendu), et à l’autodérision digne des plus grands.
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La danse dont tu ne te lasses pas : la gavotte, évidemment.
La danse que tu regrettes de ne pas danser plus souvent : le jibidi.
La pire honte sur scène : un fest-noz à l’autre bout de la France où on a joué une valse qui était vachement compliquée, qui s’appelle la valse à Bamboula. On était fatigués de notre journée de transport et ça a été très difficile !
Le meilleur moment sur scène : Avec « feu de plancher », quand on a joué à l’arrière d’un magasin qui s’appelle « La Niche », à Paris. On jouait en intermède des Têtes Raides et ça a été une soirée et une fin de soirée mémorable.
La personne avec qui tu aimerais jouer ou chanter : mon fiston, mais il va falloir attendre un peu.
Le meilleur souvenir de la buvette : dans une heure ! (rires)
La personne que tu admires tellement que tu n’oseras jamais le dire : Daniel Le Féon.
Un métier que tu as fait en dehors de la musique : ramasseur de poulets.
Qu’avez-vous fait de plus beau par solidarité pour un pote en tant que musicien ? : jouer gratos pour les copains comme ce soir (NDLR : entretien enregistré lors du fest-noz à la Bergerie le 31 Juillet à Bulat-Pestivien).
Un truc que tu ne pensais pas faire avant de devenir musicien: aller jouer de la musique à l’autre bout du monde.
Un métier que tu aimerais faire si tu ne faisais pas de la musique : j’adorerais travailler le bois, être ébéniste par exemple.
Une anecdote avec un psychorigide de bord de scène : je me souviens d’un type qui était venu il y a quelques années en fin de fest-noz, en me disant qu’il maitrisait parfaitement toute la musique bretonne, entre autre la gavotte et que ce n’était pas du tout comme ça qu’il fallait faire, que Yves Ménez ne jouait pas comme ça, etc…
Un organisateur de bal à valoriser ?: les Folkeurs, une association du Trégor qui organise pas mal de concerts/fest noz/bals folks.
Un groupe injustement boudé par le public ou les organisateurs : Il y en a deux que j’aimerais voir plus souvent : Messager/Le Gallic et Derrien/Le Gallic.
Quel groupe dissout ou artiste retiré aimerais-tu revoir sur scène ?: Féon père et fils.