On était à la Gallésie en Fête, les 24 et 25 juin 2017!

Avec l’été, arrive la saison des festivals, et un des premiers à pointer son nez s’est déroulé à Monterfil les 24 et 25 juin derniers. Sous le soleil et dans la joie, je vous présente la bien nommée Gallésie en Fête ! Et on y était ! 

Depuis plus de trente ans, Monterfil affole la culture gallèse au mois de juin en concoctant un programme des plus replets et savoureux, attirant environ 25 000 personnes en un week-end. La culture gallèse y est célébrée sous toutes ses formes, de la musique, de la danse, des contes, des jeux, de la gastronomie…

Le site est ouvert à tous, et a l’avantage de ressembler à la plus bucolique des prairies. Elle s’offre en prime le luxe d’un soleil éclatant pour ces deux jours de festivités. De frais bosquets sont disséminés ça et là pour abriter en cas de besoin l’apéro du festivalier fatigué.

Peut-être ne peut-on pas participer à tous les événements, mais ce festival est à parcourir à l’envie.

 

La fête commençait le samedi avec les concours de danse : l’aéroplane et l’avant-deux. Une joyeuse file de danseurs aux dossard colorés a donc dansé et tapé du pied sous l’œil scrutateur du jury. Puis, c’est le concours de musique qui lui a succédé, faisant danser les curieux avides de découvertes musicales. En même temps, un peu plus loin, étaientt propossé initiations et concours de jeux bretons. Gouren, palets, criquet, football gaélique, il y en avait pour tous les goûts.

A la tombée de la nuit, un joli décor accueillait une soirée conte, en « gallo allégé », compréhensible par tous, tout en restant croquant sous la dent. Puis le grand fest-noz à pris le relais, avec un programme riche en différents styles, avec Fleuves (acclamés), les indémodables Skolvan, les frérots Hervieux, le duo chantant Le Roux-David et le couple sonnant Trimaud-Béliard, le gagnant du tremplin Youl, et enfin les surprenants Du Bartàs. Le parquet a tremblé comme il se doit (et bien plus) et les rondes effervescentes se sont enchainées avec enthousiasme jusqu’au bout de la nuit.

Et c’est pourtant frais que sont arrivés certains le dimanche matin, pour les concours de musique jeunes et de couple de sonneurs, ainsi que pour la balade contée. La godinette (apéro à la fraise) a remporté une fois de plus l’approbation de tous, tandis que le cochon grillé affichait complet. Une armada de bénévoles aussi festifs qu’efficaces a assuré ce repas. Ambiance garantie, avec ces longues tablées, animées par la fanfare, et le passage du dernier des cochons grillés à travers les tables, porté en gloire et entouré de ses sonneurs d’honneur. Un vrai régal, autant pour les babines que pour le cœur !

Après avoir digéré à l’ombre, retournons donc, jouer, écouter, danser…

Le Cârouj, parc de loisirs dédié entièrement aux jeux et sports traditionnels breton ouvrait ses portes pour pratique, découverte et défis de toutes sortes. Alors, ça a poussé, ça a tiré, ça a lancé, dans les rires et sous le soleil, et ce, toute l’après-midi.

On était là pour fêter la gallésie, mais on aime l’ailleurs, et le concert servi par le festival a réussi ce savant mélange. Il réunissait Nicola Hayes et Hélène Brunet, le Quintet Bumbac, et encore Youn Kamm accompagné du bagad du Bout du Monde.

La danse était aussi au rendez-vous avec un fest-deiz sur parquet, et sous les bosquets. Les danseurs remplissant la piste pleine à craquer ont fait bel accueil à ces groupes de talents (Planchée, les Poufs à Cordes, …), qui malgré deux passages, sont passés trop vite.

Et pour les irréductibles, la scène ouverte se poursuivait jusqu’à la tombée de la nuit, pour rentrer fourbus, mais le sourire accroché jusque derrière les oreilles, les yeux et les oreilles remplis de merveilles et de souvenirs.